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Deux pianos et un orchestre… dans un répertoire noble et grandiose ! De Mendelssohn à Bruch, ce concert nous ouvre toutes les portes du romantisme allemand au cœur de splendides mélodies expressives et de couleurs orchestrales flamboyantes.

Programme

Felix Mendelssohn (1809-1847) : Concerto pour 2 pianos n°2 en la bémol majeur, MWV O 6
– Entracte –

Max Bruch (1838 – 1920) : Concerto pour 2 pianos en la bémol mineur op. 88a*

Ludmila BERLINSKAÏA & Arthur ANCELLE
Duo Reflet
Dmitri LISS
Orchestre national de Lille


Direction le prestigieux Théâtre des Champs-Élysées à Paris pour un concert de doubles concertos inspirés par le passé.

Le premier, celui de Mendelssohn, est interprété par l’excellent duo Reflet, lauréat de l’Académie Piano-Piano. À l’inverse de l’œuvre de Bruch, il s’agit là d’un concert d’un tout jeune compositeur, encore adolescent ! C’est en effet à quinze ans que Mendelssohn compose son second concerto pour deux pianos. Il y montre néanmoins une incroyable maturité dans l’équilibre entre les deux solistes et l’orchestre. On est à la charnière entre l’héritage classique de Mozart, l’incontestable influence de Beethoven et l’avènement du grand concerto héroïque, virtuose et exubérant du 19ème siècle.

Quant au concerto de Max Bruch, il est interprété par le duo formé par Ludmila Berlinskaïa et Arthur Ancelle, fondateurs et directeurs artistiques de ce festival. L’énergie et l’entente fusionnelle de ces deux pianistes se trouvent dans le choix de leurs programmes, aussi bien constitués d’œuvres majeures pour deux pianos, que de raretés, comme ce concerto de Bruch, qu’il compose à l’âge de 74 ans. Elle a été oubliée puis retrouvée en 1971 au cours d’une vente aux enchères. De l’entrée des pianos à l’unisson de façon tonitruante, jusqu’à la fugue soignée, un hommage à Bach, un lyrisme onctueux et extatique, c’est tout le romantisme germanique qui façonne cette œuvre monumentale aux thèmes inoubliables.

Les pianistes sont accompagnés par l’un des meilleurs orchestres français, l’Orchestre National de Lille, dirigé par Dmitri Liss.