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Les Rencontres Cinématographiques de Salon-de-Provence reviennent au printemps, du 5 au 14 avril, avec un thème fort : la jeunesse. Au programme de ce festival qui fait la part belle au cinéma d’Art et d’Essai : 60 films projetés dont plus d’une trentaine de premiers films, 17 avant-premières, 7 documentaires, 40 pays traversés, des projections pour les scolaires et les familles, des conférences et débats sur des sujets forts et des événements hors les murs. Près de 13 000 festivaliers sont attendus encore cette année.

Le cinéma d’Art et d’Essai à l’honneur
Les Rencontres Cinématographiques livrent une programmation toujours plus engagée, solidaire et généreuse. L’occasion de voyager au cœur du cinéma d’Art et d’Essai mais aussi d’échanger sur la sélection pointue qui fait la qualité de ce festival. Cette année, 165 projections sont programmées mettant à l’honneur des films d’auteur du monde entier, souvent inédits ou en avant-premières, de la Mongolie au Congo, de la Suède au Cap Vert en passant par le Kosovo, le Liban et le Venezuela.

La jeunesse, thème central de cette édition
Cette année, coup de projecteur sur la jeunesse de ce monde, une plongée au cœur de leurs rêves, espoirs, désillusions et combats. On rit, on pleure, on s’émeut à leurs côtés. On suit leurs histoires personnelles avec « Sweet As », « 20 000 espèces d’abeilles », « Six pieds sur terre », « Le jour où j’ai rencontré ma mère » ou « Paradise is burning » et leur prise de conscience sur le monde tel qu’il va comme dans « Lost country », « The sweat coast », « Nezouh » ou encore « Notre monde ».
Également parmi la sélection présentée, « To the North », film roumain sensoriel puissant, « Banel et Adama » film sénégalais sur un amour impossible, « The Green border » film polonais coup de poing qui met à mal notre humanité, « Quitter la nuit » film belge sur la complexité du consentement, « Vampire humaniste cherche suicidaire consentant ! » film comique canadien drôle et inquiétant à la fois.

Afin d’insuffler des réflexions et soulever des interrogations, focus sur les documentaires avec 7 longs-métrages d’une actualité brûlante. Le coup de cœur 2024 sera porté cette année à l’auteur Bastian Meiresonne, pour sa bible sur l’histoire du cinéma coréen « Hallyuwood, l’histoire du cinéma coréen ». Il dédicacera son livre le samedi 6 avril.

Un festival accessible aux jeunes et scolaires
Les Rencontres Cinématographiques, c’est aussi une programmation accessible au jeune public, avec une trentaine de films présentés. Plus de 3500 élèves de la primaire au lycée sont attendus tout au long du festival avec notamment des séances chaque matin en direction des élèves du primaire, mais également des rendez-vous devenus incontournables pour les familles : le ciné-goûter du mercredi et la séance du dimanche en famille.

Des conférences et débats
Enfin, les Rencontres Cinématographiques, ce sont également des conférences et débats en présence de réalisateurs ou acteurs et en partenariat avec des associations ou Festivals de cinéma, sur des thèmes forts et d’actualité comme l’état de l’hôpital, les violences faites aux femmes, les réfugiés.

Une programmation hors les murs
Le festival se déploie également hors les murs avec des ateliers d’éloquence au sein des collèges, lycées et centres sociaux animés par le slameur Loubaki Loussalat, de la calligraphie persane autour de séances dédiées aux longs métrages iraniens animée par l’artiste Mehrnoosh Sahranavard, des master class avec un directeur de la photo, un distributeur ou un réalisateur, une projection au centre pénitentiaire d’un long métrage de la sélection accompagnée d’un conférencier.

4 prix décernés
Enfin, lors de la cérémonie de clôture du festival, 4 prix seront décernés par le jury des Rencontres Cinématographiques et les spectateurs : le prix doté du « Premier film » en partenariat avec la Fondation du Crédit agricole, le « Prix du Jury », le « Prix du Public » et le « Prix des collégiens et lycéens ».

Tarifs :
6,50 euros
4 euros enfants de moins de 14 ans et groupes
5,50 euros avec le Pass