l'agenda des sorties

la bibliothèque de Journans a l’immense plaisir d’accueillir Valentine Goby le mardi 08 avril à 19h .
Valentine Goby a consacré sa vie aux mots et à l’écriture, avec une œuvre conséquente . elle a publié quatorze romans en vingt ans et reçu de nombreux prix littéraires : treize prix littéraires pour Kinderzimmer en 2013. Passionnée par l'histoire et par la transmission c’est une passeuse d’histoires sociales et profondément humaines, une femme bien vivante, libre, qui « écrit pour partager »qui aime rencontrer son public .
Dans son dernier roman L'île haute , elle nous offre avec sensibilité un véritable hymne à la montagne à travers le regard émerveillé du jeune Vincent qui découvre le décor majestueux qui se dresse devant lui. On y suit le rythme des saisons, où elle convoque tous nos sens pour donner à voir la beauté de la nature. C’est un livre sur l’accueil : un île loin de la guerre , un monde dans lequel Vincent va pouvoir se réinventer.

Valentine Goby sera en résidence au monastère royal de Brou en partenariat avec la Villa Gillet-Maison internationale des écritures contemporaines , le studio Vago et le dispositif Culture No Mad  du Centre psychothérapique de l’Ain, pour un projet de création collective : «  Cartels Sonores » il s’agira d’ imaginer et créer une histoire à partir d’une sélection de tableaux du musée de Brou qui évoquent le thème du corps.
Plus d’informations dans la brochure de Culture No Mad:

Un extrait :
« Droit devant, Vincent, c'est le mont Blanc – Ca ne l'aide pas, le mont Blanc est un caillou parmi des cailloux aux proportions tronquées par la distance. Ce qu'on ne peut pas mesurer, Dieu s'en empare, tous les dieux ou presque sont nés des montagnes. Dieu, ou l'art. C'est pourquoi au lieu d'écraser Vincent ce décor délirant in fine l'élève. Il flotte à l'intérieur de lui, pris d'un vertige pareil à la faim. Ça ne fait pas mal. Il se sent léger. Cristallin. A peine décollé du sol. Bizarrement reconnaissant. Il ne sait pas bien envers qui, envers quoi mais ça le submerge, il résiste à la vague et il cherche un appui, quelque chose à toucher, à serrer pour ne pas complètement se dissoudre ou plutôt se délester de ce trop plein d'euphorie, et c'est la main de Moinette qu'il rencontre ».