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[Na], c’est tout le sel d’un esprit libertaire et effréné, à l’instar de l’hypersensibilité brisée de Thelonious Monk. Un goût pour l’insoumission et la revendication joyeuse, qui traverse autant le jazz que le punk et la new-wave, courants qui se retrouvent mêlés dans les compositions du groupe strasbourgeois, lauréat du dispositif Jazz Migration.

Des brisures, des coulures, cela déborde du cadre pour raconter une histoire de la radicalité en art, insurrection joyeuse à rebours des codes. Les saxophones y hurlent des passions anciennes, portés par une section rythmique illuminée de profondeur africaine.

En première partie, NA !, à la filiation assumée entre Dom La Nena, Hindi Zahra et Roseaux.

Ses chansons “faya chillouzes” emportent dans un univers où rêves d’enfance et réalité entament une douce valse, entre féérie folk et secrets soufflés à fleur de cordes pincées/caressées.