l'agenda des sorties

Le jeudi 10 avril à 20h30, en la Basilique Sainte-Clotilde, l’association Art-Culture et Foi vous invite à un concert qui fera entendre deux œuvres majeures de la musique sacrée pour le temps de la Passion du Christ.
Olivier Penin, organiste titulaire du grand-orgue la Basilique Sainte-Clotilde, la soprano Zoe Chabert, l’alto Gisèle Delgoulet et l’Ensemble « Les cordes en Scène » fera voyager les auditeurs dans l’Italie et la Thuringe du début du XVIIIème siècle.
Ecrit en Italie au 1736, le Stabat Mater de Pergolèse est une des œuvres célèbres de la Musique Sacrée. « La Mère de douleur se tenait debout ». Telle est la traduction des mots « Stabat Mater dolorosa » par lesquels commence le texte qui est issue d’une séquence grégorienne du Moyen Âge. Cette mère est Marie laquelle, dans la religion chrétienne, assiste avec courage à la mort de son fils Jésus cloué sur une croix. Le texte du Stabat Mater est issu d’une Séquence grégorienne.
L’œuvre est composée en 1736 à l’occasion de la fête de la Vierge des Sept Douleurs par un Pergolèse moribond. Miné par la tuberculose. Il n’entendra jamais cette pièce, expirant à l’âge de 26 ans peu après l’avoir livrée. Comme pour Mozart mort avant d’avoir terminé son Requiem, l’histoire romanesque de ce jeune compositeur napolitain disparu jeune donne lieu à une véritable légende qui se répand dans toute l’Europe. L’œuvre, composée dans un couvent, fut abondamment exécutée et éditée dès le XVIIe siècle et contribua pour beaucoup à la gloire posthume de son auteur.
On entend dans ce Stabat Mater tout l’influence que la musique profane a pu avoir sur le jeune compositeur. Pergolèse cherche à exprimer les souffrances de la Mère du Christ dans un langage musical riche et multiple qui humanise ses douleurs pour les rendre plus proches de l’auditeur. Il en résulte une des œuvres les plus dramatiques et les plus poignantes de la musique sacrée qui sera adaptée et reprise par Johann Sebastian Bach.
Olivier Penin, interprétera en miroir, la Partita le choral « Sei gegrüßet, Jesu gütig », de Johann-Sebastian Bach - BWV 768 au grand-orgue de la Basilique Sainte-Clotilde
Composée durant ses années de jeunesse (1708) lorsque le jeune Bach est organiste à Arnstadt et complétée en pleine maturité, l’œuvre commente et paraphrase la mélodie d’un Choral Luthérien de la Passion à travers onze variations qui font entendre toute la richesse et la palette sonore de l’orgue. Cette partita ne doit pas être confondue avec celles pour clavecin, violon ou flûtes et qui sont des suites de danses. Elle fusionne la forme du prélude de Choral et de la Canzona italienne dans la lignée de Pachelbel Buxtehude ou Boehm.

Le public pourra également entendre Crisantemi , prélude instrumental pour quatuor à cordes écrit par Giacomo Puccini en 1890 en hommage à Amédée Ier d'Espagne . La pièce se déroule en un seul mouvement funèbre, caractérisé par deux thèmes principaux.