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Le spectacle reprend et amplifie la dernière pièce du maître de théâtre contemporain Tadeusz Kantor Aujourd’hui c’est mon anniversaire, dont les répétitions se sont déroulées à Toulouse sous la direction du metteur en scène, alors que l’avant-première eut lieu après sa mort, en janvier 1991. Cette création d’Elizabeth Czerczuk prend au mot l’affirmation de Kantor « Il faut être ouvert à l’impossible » : redevable à des conceptions polonaises et russes d’un théâtre – rituel, le spectacle saisit directement notre corps sensible, sans passer par le détour du langage. Nous ne serons pas loin ce soir-là du genre médiéval des mystères : tout en restituant l’intensité avant-gardiste de l’œuvre, le spectacle rejoint l’éternel présent des émotions qu’il parvient à révéler, humaines, intenses, les nôtres.

« L’art n’est ni un reflet ni une transposition de la réalité ; c’est une réponse à la réalité " Tadeusz Kantor